À l’issue de la conférence mondiale Mondiacult 2025, organisée par l’UNESCO à Barcelone, la Coalition française pour la diversité culturelle se réjouit de l’adoption d’une déclaration forte et porteuse d’avenir par les ministres de la Culture du monde entier.
Cette déclaration marque une avancée majeure dans la reconnaissance de la culture comme un pilier essentiel et un objectif à part entière du futur cadre de développement durable qui sera décidé par les Etats membres par le biais des mécanismes de l’ONU.
Elle consacre des engagements concrets en faveur des droits culturels, de la diversité des expressions culturelles et d’un environnement numérique, incluant l’intelligence artificielle, plus équitable et transparent.
La Coalition souligne l’importance des engagements pris par les États membres de l’UNESCO visant à :
- Centrer la gouvernance du numérique autour de l’humain, afin de favoriser notamment la découvrabilité des œuvres locales et la diversité linguistique.
- Renforcer la protection des droits d’auteur et droits connexes, notamment dans l’environnement numérique, avec une reconnaissance et une rémunération appropriées.
- S’assurer que dans son développement futur, l’intelligence artificielle soit au service de la création et favorise la créativité humaine, la préservation culturelle et la circulation d’œuvres diversifiées.
- Assurer la reconnaissance des droits de propriété intellectuelle dans le contexte de l’IA
Ces engagements répondent aux priorités portées de longue date par la Coalition française pour la diversité culturelle et sont nécessaires pour faire émerger un monde, notamment numérique, pleinement respectueux des droits de propriété intellectuelle et engagé dans la défense et la promotion de la diversité culturelle.
Elle appelle désormais à une mise en œuvre ambitieuse de ces engagements, notamment en Europe, à l’heure où les menaces américaines contre les régulations en faveur de la culture et les défis posés par le développement de l’IA laissent planer des risques sur notre modèle culturel. C’est un enjeu essentiel pour l’avenir de la diversité culturelle comme pour celui de notre démocratie.